L’extraordinaire chant du Thoronet

Ces souvenirs datent des vacances d’automne mais j’ai eu besoin de temps pour écrire ce petit billet auquel je tenais pourtant. Merci de votre patience et de votre fidélité !

Avant d’aborder la musicalité de l’abbaye du Thoronet, petit tour parmi les éléments marquants de mes vacances…

De Sainte-Maxime à Saint-Raphaël

Mistral, symbole de la Provence

Statue grandiose de l’archange Raphaël

Sainte-Maxime est une petite ville dynamique qui s’embellit d’année en année. Cette statue de Frédéric Mistral à l’entrée du vieux Ste Max’ est représentatif du soin qu’on veut apporter à la ville. En plus c’est un endroit très agréable où on y rencontre des tas de gens sympas (bon, je ne suis peut-être pas objective, j’y ai une bonne partie de ma famille ! 😜).

Pour une fois, nous sommes partis à la rencontre d’un autre saint… qui n’était pas Tropez mais Raphaël ! Nous avons donc roulé dans l’autre direction, vers l’est ! Nous sommes déjà dans une plus grande ville et le port est très bien arrangé avec une superbe et grandiose statue de l’archange Raphaël… auquel je suis attachée aussi (mais je ne vais pas vous parler que de ma famille, non plus 😁)

Tourtour et Thoronet

Abbaye du Thoronet

Même si nous n’avions jamais pris autant de temps de déambuler dans Saint-Raphaël, nous connaissions un peu. Nous avons donc inauguré de nouvelles visites ! Direction le nord du département cette fois. Nous avons commencé par l’abbaye du Thoronet, petite abbaye cistercienne toute discrète. Nous avons rejoint la visite guidée pour finir par le clou du spectacle. Oh oui, le mot n’est pas trop fort, j’en ai la chair de poule rien que de m’en souvenir ! Alors que nous étions tous assis dans l’église, la guide s’est mise à chanter en marchant dans tout ses recoins. Elle ne chantait pas fort et pourtant nous l’entendions tous parfaitement. Où qu’elle soit, le son était parfait. On avait même le sentiment parfois que plusieurs personnes chantaient ensemble. Je n’ose imaginer que ce que ça peut donner avec un choeur.

Et ne vous bilez pas, même en sachant « le truc », ça vous fera des frissons dans le dos, moi aussi, je savais croyais savoir à quoi m’attendre.

Tourtour

Nous avons poursuivi vers Tourtour, un des villages les plus hauts du Var. Tout en pierre, très médiéval, il a gardé un charme indéniable. Nous étions en automne et les terrasses n’étaient surement pas aussi vivantes que l’été, mais ça restait profondément enchanteur.

Je ne peux m’empêcher d’expliquer d’où vient le nom étrange de Tourtour. La commune est « perché » sur deux petites collines rapprochées : en celte, « tör » signifie « sommet » et les deux collines sont tellement proches pour qu’on les nomme ensemble.

Une des deux collines a été moins construite et ne s’y trouve que l’église. En se rapprochant de la falaise, on peut avoir une vue dégagée sur le panorama de la région alentour et ça en vaut vraiment la peine.